FAQ - Hyperinsulinisme
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Qu'est ce que l'hyperinsulinisme?Quelles conséquences?Quels symptômes?


je ne trouve rien sur internet;on parle beaucoup de cette maladie chez les enfants mais pas sur l'adulte. Y a t-il des traitements hormis un régime alimentaire adapté? Y a t-il des conséquences si cette maladie est détectée tardivement?
oki!!! je précise après lecture de la réponse de MAMIE que j'ai un IMC de 17...je mesure 1m82 et pèse 57kg et ne suis en aucun cas anorexique....
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La cause fonctionnelle de la prise de poids, c’est l’hyperinsulinisme
L’hyperinsulinisme est la conséquence d’une sécrétion excessive d’une hormone sécrétée par le pancréas : l’insuline.
Le rôle de l’insuline est de faire baisser la glycémie au cours du processus métabolique qui suit la digestion.

Quand on mange un aliment glucidique (pain, pâte, pomme de terre, fruit, sucre…) celui-ci est transformé en glucose, lequel traverse la barrière intestinale pour se retrouver dans le flux sanguin.
Il se produit alors une élévation de la glycémie, c’est à dire du taux de sucre dans le sang par rapport a son niveau de base, qui à jeun, est environ de 1g par litre de sang.

Cette glycémie va déclencher une sécrétion d’insuline dont le rôle principal sera de délocaliser le glucose excédentaire dans le sang afin de le stocker dans le foie et les tissus musculaires. La glycémie est ainsi ramenée à son niveau de base.

Chez un individu dont le métabolisme est normal, on peut considérer que la sécrétion d’insuline est proportionnelle à l’importance de la glycémie. L’insuline produite est donc juste suffisante pour faire baisser cette glycémie.
Mais chez d’autres individus, la réponse insulinique pourra être disproportionnée par rapport à la glycémie. C’est cette sécrétion excessive d’insuline que l’on appellera l’hyperinsulinisme.

Or de nombreuses études scientifiques ont bien montré depuis 25 ans, que l’hyperinsulinisme est toujours associé à une surcharge pondérale, et à fortiori à l’obésité.

Le scientifique B. Jeanrenaud a particulièrement bien décrit le processus : « Dans toutes les obésités » dit ce chercheur « quelles que soient l’espèce et le mécanisme, il existe un hyperinsulinisme, et cet hyperinsulinisme est directement proportionnel à l’IMC (Indice de masse corporelle) qui mesure l’importance de la surcharge ». Et d’ajouter : « Chez l’animal, une surcharge pondérale peut être induite par des injections d’insuline. Elle régresse avec l’arrêt du traitement ».

L’excès d’insuline se traduit donc par une prise de poids, et inversement, une diminution de l’insulinémie, se traduit par une perte de poids.

C’est la consommation excessive de glucides à index glycémique (IG) élevés qui est responsable de l’hyperinsulinisme
Contrairement à ce que l’on a cru pendant longtemps, les glucides ne sont pas interchangeables, car ils n’ont pas tous les mêmes effets métaboliques. De plus, on a démontré que leur vitesses d’absorption intestinale était globalement la même, et qu’en conséquence, leur classification en sucres lents et sucres rapides était fausse.

Pour en savoir plus sur l’inexactitude de la notion de sucres lents/sucres rapides



Depuis le début des années 80, on a en effet mis en évidence que des glucides appartenant à la même catégorie (deux amidons complexes comme par exemple les lentilles et les pommes de terre) pouvaient, à calories égales induire des glycémies totalement différentes, allant du simple au triple.
Les glucides ont alors été classés sur une échelle en fonction de leur capacité à élever la glycémie. C’est ainsi que les glucides dont l’index glycémique est bas entraînent une faible glycémie. Inversement, ceux dont l’index glycémique est élevé induisent une forte élévation de la glycémie.

Pour en savoir plus sur les Index Glycémiques



La résistance à l’insuline

Si une personne consomme exceptionnellement un ou plusieurs glucides à IG élevé, la sécrétion d’insuline que cela entraîne est suffisamment efficace pour faire normalement redescendre la courbe de glycémie.
Mais si la consommation de glucides à IG élevé devient une habitude, il se produit alors une résistance à l’insuline (on parle aussi de mauvaise sensibilité à l’insuline). Le glucose tarde en effet, malgré l’insuline, à sortir du flux sanguin. C’est le stade de l’insulinorésistance qui est particulièrement marqué dans le cas du diabète de type II .
En fait, les récepteurs à l’insuline ne fonctionnent plus normalement. C’est pourquoi l’insuline est « mal reconnue » par les cellules des tissus gluco-dépendants qui ne sont donc plus correctement informés de sa présence. La glycémie reste alors anormalement élevée car le glucose tarde à se délocaliser. Face à cette inertie, l’organisme « s’impatiente » ordonnant alors au pancréas de sécréter une nouvelle dose d’insuline ce qui ne fait qu’aggraver l’hyperinsulinisme.
Il se crée ainsi un véritable cercle vicieux dans lequel l’hyperinsulinisme entretient l’insulinorésistance.

C’est l’hyperinsulinisme qui génère la prise de poids

Comme de nombreux auteurs l’ont décrit, l’une des propriétés essentielles de l’insuline est d’agir sur le métabolisme des graisses. C’est le phénomène de la lipogenèse.

Stockage des acides gras en graisses de réserve
L’insuline, et a fortiori l’hyperinsulinisme, stimule l’activité d’une enzyme : la lipoprotéine-lipase. Or cette enzyme a pour fonction de mobiliser les acides gras circulants (correspondants aux graisses consommées au dernier repas) pour les stocker sous forme de triglycérides, augmentant ainsi le volume des cellules graisseuses (adipocytes).

De plus, l’insuline aura pour effet d’inhiber une autre enzyme, la triglycéride-lipase, responsable de la lipolyse, c’est à dire du déstockage des graisses de réserve (voir plus loin).
Stockage du glucose en graisses de réserve
Si la glycémie qui suit le repas est très élevée, il est probable que le glucose correspondant soit excédentaire par rapport aux besoins de l’organisme. L’hyperinsulinisme que cette hyperglycémie aura généré va donc avoir pour effet, sous l’impulsion de la lipoprotéine-lipase, de transformer ce glucose résiduel en graisse qui sera stockée dans les cellules graisseuses.

L’hyperinsulinisme est donc bien la cause fonctionnelle de la prise de poids !

Mais la question qu’il est légitime de se poser c’est de se demander ce que seraient devenus ces acides gras s’ils n’avaient pas été stockés du fait de la lipogénèse.
La réponse est simple, bien que surprenante : s’ils n’avaient pas été activés par la lipoprotéine-lipase (du fait de l’insuline) ces acides gras auraient été tout simplement utilisés (brûlés) par l’organisme qui dans ces circonstances ajuste d’une manière adéquate son rendement métabolique.

Le processus d’amaigrissement (LA LIPOLYSE)
Comme nous venons de le voir, la lipogénèse est le processus métabolique qui conduit à la constitution des graisses de réserve, donc à la prise de poids. La lipolyse, c’est exactement le contraire : c’est le processus métabolique qui conduit au déstockage des graisses donc à l’amaigrissement.

L’organisme se trouve en fait dans une situation où il va chercher des acides gras dans les cellules graisseuses (adypocites) pour les utiliser comme carburant, diminuant ainsi leur volume.
Pour cela il faudra que le niveau d’insuline soit bas. Le mécanisme est le suivant :
Un niveau bas d’insuline a pour conséquence d’activer une enzyme, la triglycéride-lipase, dont la fonction est de faire sortir les acides gras des tissus adipeux (adypocites) en les ramenant dans le sang afin qu’ils puissent être utilisés comme carburant.
Puis l’organisme va s’efforcer de l’utiliser (le brûler) en modifiant au besoin son rendement énergétique.

En conclusion, on peut dire que l’insuline est bien le cataliseur de la prise de poids .

C’est donc par la maîtrise du niveau d’insuline, en faisant en sorte qu’il soit le plus bas possible, que l’on enclenchera le processus d’amaigrissement. Et pour y parvenir, il conviendra évidemment de limiter au minimum l’amplitude glycémique de l’après repas (post prandiale).

La seule solution sera évidemment de ne consommer que des glucides à index glycémiques bas et même très bas.
L’expérience a montré qu’en consommant exclusivement des glucides à index glycémiques inférieurs ou égal à 35, la réponse insulinique était suffisamment basse pour permettre l’activation de l’enzyme amaigrissante, la triglycéride-lipase et déclencher ainsi la perte de poids.

Le facteur déterminant de la prise de poids c’est donc bien comme nous venons de le voir la consommation de glucides à index glycémique élevés.

Le phénomène de la lipogénèse découvert ci-dessus fait bien comprendre pourquoi et comment
De la même manière, en découvrant le phénomène de la lipolyse on comprend bien que le facteur essentiel de l’amaigrissement c’est la consommation de glucides à index glycémiques très bas .

Mais nous réalisons aussi que la prise de poids n’est pas seulement le résultat du stockage des graisses consommées au cours du repas. L’insuline agit aussi sur le glucose excédentaire généré par une consommation excessive de glucides à index glycémiques élevés .

Pendant de nombreuses années, les nutritionnistes ont cru que le glucose ne pouvait pas se transformer en graisse. C’est pourquoi ils recommandaient de consommer majoritairement des glucides en prétendant qu’ils ne faisaient pas grossir.
Or, comme l’a dénoncé le Pr. Walter WILLETT : « en conseillant de supprimer les graisses et en recommandant la consommation de glucides, les nutritionnistes ont contribué à augmenter l’obésité ». Car en l’absence d’indication sur le choix des glucides les obèses ont majoritairement consommé des glucides à index glycémiques élevés. Ainsi, non seulement ils déclenchaient une sécrétion d’insuline importante mais de surcroît ils généraient des quantités importantes de glucose excédentaire non nécessaires à l’organisme et qui était transformées en graisses de réserve.  (+ info)

Aspartame ou sucre, que vaut-il mieux consommer?


J'ai entendu dire que l'aspartame provoquait des maladies iatrogènes, entre autre de l'hyperinsulinisme et des troubles au cerveau.
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L'Aspartame est un vrai poison.
C'est mieux un peu de sucre.
L'aspartame est, de loin, la substance la plus dangereuse sur le marché à être ajoutée aux aliments. L'aspartame est tenu pour responsable de plus de 75% des réactions défavorables aux additifs alimentaires dont il a été fait rapport à la FDA. Bon nombre de ces réactions sont très sérieuses, y compris des attaques d’apoplexie et la mort ainsi qu'il en a été fait récemment état dans un rapport de février 1994 du Department of Health and Human Services. Quelques-uns des symptômes répertoriés causés par l'aspartame incluent : maux de tête/migraines, étourdissements, crises d’apoplexie, nausées, engourdissements, spasmes musculaires, gains de poids, irritations cutanées, dépression, fatigue, irritabilité, tachycardie, insomnie, problèmes visuels, perte d'ouie, palpitations cardiaques, difficultés respiratoires, crises d'anxiété, difficultés d'élocution, perte du goût, goût de fer, vertige, perte de mémoire et douleurs articulaires.
Quand on pense que les gens consomment de l'Aspartame dans le but de perdre du poids et qu'un des effets secondaires de l'Aspartame est:"gain de poids"
C'est tellement absurde!  (+ info)

Comment peut on controler son taux de sucre sans être diabétique?


Je suis diabétophobe avec en plus un hyperinsulinisme .Je m'interdit de plus en plus de manger du sucre, ce qui a une répercussion notable sur mon poids et ma santé (vertiges).J'aimerai savoir si il y a un moyen de controler son taux de sucre sans avoir à se piquer le doight?
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Les bandelettes pour les tests urinaires concernent les hyperglycémiques, le surplus de sucre dans le sang se déversant dans les urines au delà -en moyenne- de 1,8 g/L.
A priori pas adapté à votre cas.
Je ne connais pas d'autre moyen que le dextro ("piquer le doigt" comme vous l'indiquez) pour tester la glycémie.
Je pratique cela depuis plus de 18 ans. Vous pouvez changer de zones, les personnes ayant les doigts trop fragiles utilisent le nez ou les oreilles (lobes), mais ces parties saignent pas mal.
Le softclix dont on peut régler la sensibilité est quasi-indolore.
Sinon, pour l'hyperinsulinisme, je serais tenter de conseiller les sucres lents au long de la journée, mais le mieux reste de consulter des spécialites tels endocrinologue et diététicien.
Bon courage.  (+ info)

Une glycémie à 4,20 gr/l après un repas?


Bonjour,
Hier on a fêté l'anni de mon neveu donc alcool, gâteaux etc.... et en fin de repas du soir ma soeur à proposer de tester ma glycémie car je fais de l'hyperinsulinisme et mon père a voulu tester lui aussi ça glycémie qui est de 4,20 gr/l 2 heures après le dernier repas

Que signifie ce résultat?
Merci pour vos réponses
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Ce résultat signifie que votre père est diabétique méconnu. Il doit consulter son médecin pour:
faire un bilan complet=glycémie à jeun, HbA1c; créatinine, bilan lipidique, éventuellement consultation de cardio et ophtalmo en fonction de son âge et des résultats du bilan.  (+ info)


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