FAQ - Myélite Transverse
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Myélite et myélite transverse aiguë?


Bonjour.
Quelles sont les différences entre les deux ?
Une "myélite" cervicale diagnostiquée en 2001 (en C4-C5, hyper signal de 5mm de hauteur et 1,6mm de largeur, toujours présent en 2006) peut-elle être considérée comme une "myélite transverse aiguë" (symptômes du début toujours présents + apparition de nouveaux symptômes)
Je n'attends aucun diagnostic ;-) mais je vous remercie d'avance pour toutes les réponses sérieuses :-) et précieuses que vous pourrez m'apporter.
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Myélite ( inflammation et nécrose) atteignant d'un façon diffuse un segment de la moelle dorso-lombaire, se manifestant par une brusque paraplégie flasque avec abolition des réflexes tendineux , troubles sphinctériens et trophiques

Voici ce que j'ai pu trouver d'autre

La myélite transverse est une atteinte neurologique causée par l’inflammation d’un segment de la moelle épinière. Le terme de « myélite » se rapporte à l’inflammation de la moelle épinière. « Transverse » décrit simplement la position de l’inflammation, c'est-à-dire dans toute la largeur de la moelle épinière. Les attaques dues à l’inflammation peuvent endommager ou détruire la myéline, la substance isolante qui enveloppe comme une gaine les fibres des cellules nerveuses. Cette atteinte provoque dans le système nerveux des cicatrices qui interrompent les communications entre les nerfs de la moelle épinière et le reste du corps.



Dans les symptômes de la myélite on retrouve toujours une perte de fonction de la moelle épinière pouvant durer plusieurs heures jusqu’à plusieurs semaines. Ce qui généralement débute par l’apparition soudaine d’une douleur dans le bas du dos, une faiblesse musculaire, ou des sensations anormales dans les orteils et les pieds peut rapidement évoluer vers des symptômes plus sévères comme une paralysie, de la rétention urinaire et une perte de contrôle du sphincter anal. Alors que des patients sortent de la myélite avec seulement des problèmes résiduels mineurs, d’autres ont à souffrir de handicaps permanents qui affectent leur capacité à accomplir les tâches de la vie quotidienne. La plupart des patients ne connaîtront qu’un épisode de myélite transverse ; un petit pourcentage pourra cependant subir une récidive.



Le segment de moelle épinière atteint détermine les parties du corps qui seront touchées. Les nerfs situés dans la région cervicale (le cou) contrôlent les influx nerveux vers le cou, les bras, les mains, et les muscles de la respiration (le diaphragme). Les nerfs de la région thoracique (haut du dos) relaient les influx vers le torse et certaines zones dans les bras. Les nerfs de la région lombaire (milieu du dos) contrôlent les influx vers les hanches et les jambes. Enfin, les nerfs de la région sacrée, logés dans la partie terminale de la moelle épinière, innervent l’aine, les orteils et certaines zones des jambes. Une atteinte d’un de ces segments affectera donc la fonction inhérente à ce segment et aux segments qui se trouvent en dessous. Chez les patients atteints de myélite, la démyélinisation survient habituellement au niveau thoracique, entraînant des problèmes pour le mouvement des jambes et le contrôle de l’intestin et de la vessie, ce contrôle requérant des stimulations en provenance des segments les plus bas de la moelle épinière.





Qui est touché par la myélite transverse ?



La myélite peut survenir aussi bien chez les adultes et les enfants des deux sexes et de toutes origines ethniques. Il n’existe aucune prédisposition familiale. Son incidence (nombre de nouveaux cas par an) comporte deux pics : entre 10 et 19 ans, puis entre 30 et 39 ans. Bien que très peu d’études aient étudié son incidence, on estime qu’environ 1400 nouveaux cas de myélite sont diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis, et approximativement 33000 américains ont aujourd’hui à souffrir des séquelles résultant de cette affection [on considère généralement qu’il y a un cas par million d’habitants et par an, soit une soixantaine de nouveaux cas chaque année en France].





Quelles sont les causes de la myélite transverse ?



Les chercheurs ne connaissent pas encore très bien les causes exactes de la myélite. L’inflammation qui cause tant de dommages aux fibres nerveuses de la moelle épinière pourrait résulter d’infections virales, de réactions immunitaires anormales, ou d’une insuffisance dans l’irrigation sanguine de la moelle. La myélite peut également résulter de complications après la syphilis, la rougeole, la maladie de Lyme, ou de vaccinations telles que celles contre la varicelle ou la rage. Les cas pour lesquels aucune cause ne peut être clairement identifiée sont définis comme étant idiopathiques.



La myélite se développe souvent après une infection virale. Parmi les agents infectieux susceptibles de provoquer une myélite on trouve le Varicella zoster (le virus de la varicelle et du zona), l’Herpes simplex (Herpès), le Cytomegalovirus, le virus d’Epstein-Barr, le virus de la grippe, l’Echovirus, le VIH (Sida), Les virus de l’hépatite A et de la rubéole. Des infections bactériennes de la peau, de l’oreille moyenne (otite), des infections à Mycoplasma Pneumoniae (pneumonie bactérienne) ont aussi été décrites comme pouvant être associées à la maladie.



Dans les cas de myélites post-infectieuses, les mécanismes du système immunitaire semblent être davantage impliqués dans les dégâts causés aux fibres nerveuses que l’infection virale ou bactérienne par elle-même. Bien que les chercheurs n’aient pas encore pleinement réussi à identifier les mécanismes précis de l’atteinte médullaire dans ces cas-là, la stimulation du système immunitaire en réponse à l’infection semble bien indiquer qu’une réaction auto-immune pourrait être déterminante.

Dans les maladies dites auto-immunes, le système immunitaire, qui normalement est censé protéger l’organisme contre les agressions de corps étrangers, se met à attaquer « par erreur » les propres tissus de cet organisme, entraînant leur inflammation et, dans certains cas, des atteintes à la myéline constitutive des fibres nerveuses contenues dans la moelle épinière.



Du fait que certains malades victimes de myélite sont aussi atteints d’autres maladies auto-immunes telles que le Lupus érythémateux, le syndrome de Sjogren ou le Sarcoïdosis, certains scientifiques suggèrent que la myélite pourrait elle aussi être considérée comme une maladie auto-immune. En outre, certains cancers peuvent susciter une réponse immunitaire anormale pouvant conduite à la myélite.



Une forme aigue, rapidement évolutive de myélite transverse signe parfois une attaque inaugurale de Sclérose en plaques (SEP). Toutefois, les études montrent que la grande majorité des patients restera au stade de la myélite et ne développera pas de SEP. Les patients souffrant de myélite devraient tous néanmoins être dépistés pour la sclérose en plaques car dans ce cas des traitements bien spécifiques seraient requis.



Certains cas de myélite sont la conséquence de malformations artério-veineuses médullaires (des anomalies qui altèrent le fonctionnement normal de l’irrigation sanguine) ou de maladies vasculaires comme l’athérosclérose, qui entraîne une ischémie, soit une diminution de l’oxygénation des tissus constitutifs de la moelle épinière. L’ischémie peut aussi résulter d’un saignement (hémorragie) à l’intérieur même de la moelle, d’une thrombose ou d’un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ou d’autres facteurs encore moins fréquents.

Lorsque ces vaisseaux se rétrécissent ou se bouchent, ils ne parviennent plus à délivrer suffisamment de sang oxygéné aux tissus médullaires. Lorsqu’une région spécifique de la moelle se retrouve privée d’oxygène, ou ischémiée, les cellules et les fibres nerveuses commencent à se détériorer relativement rapidement. Cela peut entraîner une inflammation conséquente, conduisant parfois jusqu’à la myélite.

Les patients qui développent une myélite dans ces conditions (c'est-à-dire résultant d’un problème vasculaire) ont généralement plus de 50 ans, sont atteints d’affections cardiaques, ou ont peu de temps auparavant subi une intervention chirurgicale au niveau de la poitrine ou de l’abdomen.





Quels sont les symptômes de la myélite transverse ?



La myélite peut être soit aigue (se développant en quelques heures, voire quelques jours) soit subaiguë (se développant en une à deux semaines). Les symptômes initiaux, ou inauguraux, sont généralement : une douleur localisée dans le bas du dos, une soudaine paresthésie (sensations anormales telles qu’une brûlure, un chatouillement, un picotement, un fourmillement) dans les jambes, une perte sensorielle, et une para parésie (une paralysie partielle des membres inférieurs). La para parésie évolue souvent vers une paraplégie (paralysie des jambes et de la partie inférieure du tronc). Un dysfonctionnement de la vessie et de l’intestin est souvent associé. Beaucoup de patients évoquent également des spasmes musculaires, une sensation générale de malaise, des maux de tête, de la fièvre et une perte d’appétit. Selon le segment de la moelle concerné, des malades peuvent aussi souffrir de problèmes respiratoires (et être alors placés sous respiration artificielle [note R.Erhel] ).



De ce large tableau de symptômes émergent quatre caractéristiques classiquement retrouvées au cours d’une myélite : faiblesse des membres supérieurs et inférieurs, douleur, altération sensorielle, dysfonctionnement de la vessie et de l’intestin.



La plupart des patients connaîtront une faiblesse des jambes à des degrés divers ; certains la ressentiront également dans les bras ; initialement, les personnes atteintes de myélite remarquent qu’elles ont tendance à trébucher, à traîner les pieds ou elles peuvent avoir l’impression que leurs jambes pèsent plus lourd que d’habitude. La coordination motrice des membres supérieurs, de même que la force musculaire dans les bras et les mains peuvent aussi être altérées. L’évolution de la maladie sur plusieurs semaines conduit souvent à une paralysie totale des jambes contraignant le patient à utiliser un fauteuil roulant.



La douleur est présente en tant que symptôme initial dans environ un tiers, jusqu'à la moitié des cas. Celle-ci peut être localisée dans le bas du dos ou se manifester par des sensations cinglantes ou lancinantes qui irradient dans les bras, les jambes ou autour du torse.



Les patients qui souffrent de perturbations sensorielles décrivent souvent des engourdissements, des picotements, des sensations de froid ou au contraire de brûlure. Plus de 80% des malades atteints de myélite évoquent des zones hypersensibles au toucher, au point que le port des vêtements ou le simple contact d’un doigt peuvent provoquer une gêne significative ou même une douleur (ceci est appelé allodynie). Beaucoup connaissent par ailleurs une hypersensibilité aux changements de température, au grand froid ou au chaud extreme.



Les problèmes d’intestin et de vessie peuvent consister en besoins plus fréquents et urgents d’uriner ou d’aller à la selle, ce peuvent être des problèmes d’incontinence, de difficultés à la miction, la sensation d’une vidange imparfaite ou bien de la constipation. Tout au long de l’évolution de la maladie, la majorité des gens connaîtront un ou plusieurs de ces symptômes.







Comment fait-on le diagnostic de myélite transverse ?



Les médecins font le diagnostic de myélite en se basant sur le dossier médical et en pratiquant un examen neurologique approfondi. Parce qu’il est souvent difficile de faire la distinction entre un patient touché par une forme idiopathique de la maladie et un patient chez qui est présente une autre pathologie sous-jacente, les médecins doivent en premier lieu éliminer les causes potentiellement soignables de la maladie. Si l’on suspecte une atteinte de la moelle épinière, les médecins cherchent tout d’abord à écarter des lésions (zones endommagées ou fonctionnant anormalement) pouvant conduire à une compression médullaire. Parmi ces lésions possibles on peut trouver une tumeur, une hernie discale, une sténose (rétrécissement du canal contenant la moelle épinière, ou canal médullaire), et des abcès. Pour écarter de telles lésions et rechercher s’il existe une inflammation de la moelle, on est amené à pratiquer sur les patients une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), un examen qui produit une image du cerveau et de la moelle épinière. Les médecins peuvent aussi pratiquer une myélographie, examen qui consiste à injecter un colorant à l’intérieur de l’enveloppe contenant la moelle épinière. Le patient est ensuite incliné dans un sens, puis dans l’autre afin que la coloration se répande et souligne la moelle épinière, celle-ci étant ensuite radiographiée aux rayons-X.



Des analyses de sang peuvent également être pratiquées afin d’éliminer certaines maladies telles que le Lupus érythémateux, l’infection au VIH, ou un déficience en vitamine B12. Chez certains patients atteints de myélite, le liquide céphalorachidien (dans lequel baignent la moelle épinière et le cerveau) contient plus de protéines qu’en temps normal et un nombre augmenté de leucocytes (globules blancs), ce qui indique une possible infection. Une ponction lombaire peut alors être pratiquée afin de récupérer un échantillon de liquide céphalorachidien et analyser ces différents éléments.



Si aucun de ces examens ne révèle une origine spécifique, le patient est présumé atteint d’une forme idiopathique de myélite.







Comment traite-t-on une myélite transverse ?



De même que pour les autres pathologies de la moelle épinière, il n’existe pas à ce jour de traitement véritablement efficace pour les patients atteints de myélite transverse. Il existe des traitements qui permettent d’en atténuer les symptômes mais dont l’efficacité dépend largement de la sévérité de l’atteinte neurologique. Une thérapeutique est mise en place généralement dès l’apparition des premiers symptômes. Les médecins prescrivent couramment une médication à base de corticostéroïdes durant les premières semaines de la maladie afin de faire décroître l’inflammation. Bien qu’aucune étude clinique n’ait pu réellement démontrer que les corticostéroïdes stoppaient l’évolution de la maladie, ces produits sont néanmoins régulièrement prescrits dans le but de freiner l’activité du système immunitaire, dans la mesure où l’on suppose que des mécanismes auto-immunes seraient impliqués dans le développement de la pathologie. Parmi les corticostéroïdes habituellement prescrits on trouve le methylprednisone ou la dexamethasone. Des analgésiques sont couramment associés lorsque le patient se plaint de douleurs. Un repos complet, alité, est le plus souvent recommandé durant les tout premiers jours ou les toutes premières semaines suivant l’apparition de la maladie.



Après cette phase initiale de la thérapeutique, la partie la plus cruciale du traitement de cette maladie consiste à maintenir et à soutenir les fonctions essentielles du patient dans l’attente d’une récupération spontanée, totale ou partielle, de son système nerveux. Cela peut dans certains cas nécessiter le placement du patient sous respirateur artificiel. Les patients atteints de symptômes aigus, comme une paralysie, sont le plus souvent pris en charge à l’hôpital ou dans un centre de rééducation fonctionnelle, où une équipe médicale spécialisée pourra prévenir ou traiter les problèmes liés à cette condition. Souvent, même avant que la récupération n’ait réellement commencé, les soignants sont invités à mobiliser manuellement les membres des patients afin de préserver l’intégrité de leurs muscles, et aussi limiter le risque de voir apparaître des escarres dans les zones soumises à l’immobilisation. Plus tard, si les malades commencent à recouvrer l’usage de leurs membres, une kinésithérapie sera mise en place dans le but de renforcer leur musculature, la coordination et l’étendue de leurs mouvements.









Quelles thérapeutiques peut-on proposer aux patients chez lesquels subsistent des handicaps physiques permanents ?



Il existe différentes modalités de thérapeutique rééducative pour les patients souffrant de handicaps permanents résultant de la myélite. Les travailleurs médico-sociaux, affiliés aux centres hospitaliers ou aux cliniques, sont la meilleure source d’information sur les programmes de traitement et autres possibilités de prise en charge dans chaque région. La rééducation fonctionnelle apprend aux patients des stratégies leur permettant de mener à bien leurs activités habituelles d’une nouvelle façon, afin de surmonter, outrepasser ou compenser leur invalidité permanente. La réadaptation ne peut en aucun cas réparer les dommages physiques résultant de la myélite transverse ou d’autres formes d’atteintes médullaires, mais cela peut aider les gens, même ceux souffrant de paralysie sévère, à devenir le plus fonctionnellement indépendants possible, et de cette manière atteindre la meilleure qualité de vie possible.



Parmi les déficits neurologiques permanents résultant de la myélite, on trouve le plus souvent : faiblesse physique sévère, spasticité (raideurs ou contractions musculaires douloureuses), paralysie, incontinence, douleur chronique. De tels déficits peuvent significativement altérer la capacité des personnes à mener à bien leurs activités quotidiennes telles que la toilette, l’habillage ou l’accomplissement des tâches ménagères.



Les personnes atteintes d’invalidité permanente ressentent généralement tout un éventail d’émotions allant de la peur à la tristesse, de la frustration à la colère. De tels sentiments sont des réponses naturelles, mais peuvent parfois compromettre la santé et les potentialités de récupération fonctionnelle. Ceux qui ont à souffrir de handicaps permanents connaissent fréquemment des phases de dépression. Heureusement la dépression se traite, grâce au développement de toute une gamme de médicaments qui peuvent être utilisés en association avec une aide psychothérapeutique.



De nos jours, la plupart des programmes de thérapeutique réadaptative tendent à prendre en compte l’aspect émotionnel des choses, tout autant que les problèmes physiques résultant d’une invalidité permanente. Les patients sont pris en charge par tout un panel de soignants spécialisés : des rééducateurs fonctionnels, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des professionnels de la santé mentale.







La kinésithérapie : Les rééducateurs fonctionnels et les kinésithérapeutes prennent en charge les incapacités qui résultent d’une déficience motrice ou sensorielle. Leur but est d’aider les patients à accroitre leur force et leur endurance, améliorer leur coordination, réduire leur spasticité, enrayer la fonte musculaire dans les membres paralysés et recouvrer un meilleur contrôle sphinctérien par le biais d’un certain nombre d’exercices. Ces soignants apprennent aux patients paralysés certaines techniques leur permettant d’optimiser leur utilisation de dispositifs d’assistance tels que fauteuils roulants, cannes, ou béquilles. Ces patients apprennent également les différentes façons d’éviter l’apparition d’escarres sur les parties immobilisées de leur corps (ce qui serait susceptible d’entraîner une augmentation de la douleur ou une infection systémique). En outre, les rééducateurs fonctionnels et les kinésithérapeutes sont impliqués dans la prise en charge de la douleur, lorsqu’elle existe. Un large panel de médicaments est aujourd’hui disponible pour atténuer la douleur résultant d’une atteinte de la moelle épinière causée, entre autres, par la myélite transverse. Ce sont par exemple les AINS (Anti-Inflammatoires Non-Stéroïdiens), tels que l’Ibuprofène ou le Naproxène ; des antidépresseurs tels que l’Amitryptyline (tricyclique) ou la Sertraline (sérotoninergique spécifique) ; enfin des anticonvulsivants tels que la Phénytoïne ou la Gabapentine.



L’ergothérapie : Les ergothérapeutes apprennent aux patients les nouvelles façons d’accomplir de manière autonome les différentes tâches de la vie quotidienne telles que la toilette, l’habillage, la préparation des repas, le ménage, le bricolage ou le jardinage. Ils apprennent aux gens à développer des stratégies de substitution, de compensation, leur indiquent quelles modifications apporter à leur maison pour en améliorer l'accessiblité et la sécurité (comme fixer des barres d’appui dans la salle de bains), comment éliminer dans leur environnement les obstacles qui gênent leur activité, et enfin comment utiliser au mieux le matériel d’assistance.







Quel est le pronostic après une myélite ?



La récupération après une myélite commence généralement entre 2 à 12 semaines après l’apparition de la maladie et peut se poursuivre sur 2 années ou plus. Cependant, s’il n’y a vraiment aucune amélioration durant les 3 à 6 premiers mois, une récupération significative devient alors hautement improbable. A peu près un tiers des patients atteints de myélite connaitra une récupération totale ou quasi-totale des symptômes. Ceux-ci retrouvent la faculté de marcher normalement et ne subissent que de légers troubles de la continence urinaire ou anale, très peu de paresthésie. Un autre tiers présentera une faible récupération et gardera des séquelles non-négligeables, telles qu’une démarche spastique, un dysfonctionnement sensoriel, des problèmes d’incontinence. Le tiers restant ne connaitra pas de récupération significative, ceux-ci étant condamnés au fauteuil roulant ou à l’alitement, avec une dépendance marquée à autrui pour les fonctions basiques de la vie quotidienne. Malheureusement, il est impossible de faire un pronostic de récupération pour chaque cas individuel. Toutefois, les études ont montré qu’une apparition brutale des symptômes se traduisait le plus souvent par une mauvaise récupération. [C’est hélas exactement le cas de notre fille Coline ; R. Erhel]



La plupart des gens touchés par cette maladie ne subissent qu’un épisode unique ; mais il faut néanmoins savoir que dans de rares cas, on assiste à une myélite récurrente ou récidivante. Des patients peuvent récupérer complètement, puis connaître un nouvel épisode de la maladie. D’autres commencent à récupérer, puis voient leurs symptômes soudainement s’aggraver avant que la récupération n’ait pu aller à son terme. Dans tous les cas de récidive, les médecins rechercheront systématiquement d’autres causes sous-jacentes possibles telles qu’une Sclérose en plaques ou un Lupus érythémateux, dans la mesure où la plupart des patients qui font l’expérience d’une rechute se révèlent porteurs d’une autre pathologie.







Quelles recherches sont en cours ? (USA)



Au sein du Gouvernement fédéral, l’Institut National des maladies et accidents neurologiques (NINDS), l’un des Instituts Nationaux de la Santé (NIH), a la responsabilité essentielle de conduire et d’encourager les recherches sur les pathologies de la moelle épinière et les maladies démyélinisantes telles que la myélite transverse. Le NINDS mène sa propre recherche dans les laboratoires du NIH et finance également des études via des subventions attribuées aux plus grandes institutions médicales du pays.



Les chercheurs du NINDS tentent d’éclaircir le rôle du système immunitaire dans la pathogénèse de la démyélinisation apparaissant au cours des maladies auto-immunes. D’autres travaux ont pour but d’étudier des stratégies réparatrices de la moelle épinière démyélinisée, y compris par des approches utilisant la transplantation cellulaire. La connaissance tirée de ces travaux devrait conduire à une meilleure compréhension des mécanismes responsables de la démyélinisation au cours de la myélite et ainsi conduire un jour à un moyen de prévention ou de guérison de cette pathologie.



Le NINDS subventionne également des chercheurs qui utilisent des modèles animaux affectés par des atteintes médullaires afin d’étudier les stratégies de remplacement et de régénération des cellules de la moelle épinière. Le but ultime de ces travaux serait de parvenir à stimuler la même régénérescence chez l’homme et de restaurer certaines fonctions motrices chez des patients paralysés. Les scientifiques sont en train par ailleurs de développer des prothèses neurales destinées à aider les patients atteints de dommages médullaires à compenser leurs fonctions perdues. Ces dispositifs électriques et mécaniques sophistiqués se connecteraient au système nerveux pour suppléer ou remplacer la fonction motrice ou sensorielle défaillante. Ces prothèses neurales pour les « blessés de la moelle épinière » sont en train d’être testées chez l’homme.


Ce que tu décris depuis 2001 ne semble être ni la myélite aiguë ascendante ou diffuse ou Syndrome de Landry, ni la myélite aiguë disséminée, ou ataxie aiguë ou Maladie de Leyden, ni la myélite nécrotique sub aiguë de Foix et Alajouanine, compte tenu des signse et de leur évolution. Mais seul un neurologue peut être catégorique.

J'espère t'avoir été utile.
Bon courage a toi!  (+ info)

Recherche de Centres de soins spécialisés dans la myélite.?


Je suis à la recherche d'un centre spécialisé sur la myélite sur toute la France, ou d'un neurologue spécialisé aussi en myélite.
Merci de m'aider dans mes recherches.
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DSL  (+ info)

Avoir un ventre plat: Comment travailler le transverse ?


Il parait que c'est ce muscle qu'il faut travailler pour avoir un ventre très plat.
Comment faut-il faire?
Et les résultats vont-ils vite?
Biz
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Le transverse est un muscle qui se travaille sans mouvement, c'est à dire par un exercice où tu resteras dans la même position le plus longtemps possible, soit de 10 sec à 2 minutes par exemple. Je peux essayer de t'en décrire un mais je ne suis pas certaine que ça va être clair. Ça s'appelle la planche: met tes avant-bras au sol et tes genoux au sol. Transfert le poids de ton corps vers l'avant, donc plus sur les avant-bras que sur les genoux. Abaisse ton bassin vers le plancher puis allonge tes jambes de façon à être sur les orteils et en t'assurant que le bas de ton dos ne soit pas courbé. Avant d'allonger les jambes, rentre ton ventre et imagine que ton nombril va toucher ta colonne. Garde cette contraction abdominale pendant toute la durée de l'exercice. Tu devrais trembler de partout les premières fois que tu le feras. Restes le plus longtemps possible dans la position. Lorsque ton bas de dos commence à creuser ou encore quand tu n'es plus capable de garder la contraction, arrête l'exercice. Recommence la même chose 3 à 4 fois. Pour compliquer cet exercice, écarte les jambes ou encore, met un pied sur l'autre en respectant les consignes de base (bas du dos droit et contraction abdominale). Un autre exercice est possible à faire, ça s'appelle le pont mais celui-là est plus compliquer à expliquer par écrit.

Tant qu'à la rapidité du résultat, chaque personne réagit différemment aux exercices. Fais tes abdos régulièrement mais pas à tous les jours car ces muscles ont besoin tout comme les autres de récupération pour être toujours performants. Un entraînement aux 2 jours devrait suffir. Le résultat, tu le verras sûrement si tu persévères. Ça dépend aussi à quel degré tu commences: ton ventre est à peine visible? T'as déjà un bonne bedaine? Ne te fie pas sur la rapidité mais plutôt sur la qualité.  (+ info)

J'ai une myélite cervicale. Avez-vous déjà eu cette maladie?


je suis en arrêt de maladie depuis 6 semaines.. 15 jours de prolongation.

ce fut très difficile, car les 2 premières semaines j'étais paralysée. Fourmillements dans tout le corps. Infection moelle épinière et lésion au niveau cervical.

La maladie fait comprendre pas mal de choses sur la vie.
Je suis en voie de guérison.. c'est assez long.

merci pour vos commentaires.

Bise @ vous

Calculette
je précise que d'après mon médecin, ce serait lié au vaccin contre la grippe.

On ne peut le prouver..
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bon courage ! *  (+ info)

Transverse ou oblique?


Bonjour , voila je regarde plein de site mais je ne suis pas convaincus. Je voudrais de bon avis professionnel. Pour avoir un ventre plat ( comme moi j'ai de la graisse en bas du ventre ) faut il faire des exercice pour transverses ou oblique ?

Si c'est transverse j'ai pensé a cette série : 30 seconde blocage transverse , exercice multiple abdominaux ( video youtube ) - 30 seconde blocage transverse - guénage 1 min ??
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je suis une femme mais pour perdre mon ventre d aprés bébé mon kiné me fait travailler les deux avec en plus du velo et de la course a pied et ca a marché!!!  (+ info)

Myélite atypique - douleurs générales, surtout membres supérieurs: que faire ?


Les anti-épileptiques ne donnent pas de résultats, l'ibuprofène pratiquement rien, douleurs pas trop violentes mais permanentes et associées à la sensation que le membre "fond" ou n'est pas là...
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bon courage  (+ info)

y a-t-il quelqu'un qui pourrait m'expliquer avec des mots simples la différence entre...?


une myélite inflammatoire et une myélite transverse?
j'ai déjà fait les recherches sur le net, mais je n'ai rien compris. merci de m'expliquer avec des mots simples et d'éviter le jargon médical.
bizz
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C'est la même chose: La myélite transverse est une atteinte neurologique causée par l’inflammation d’un segment de la moelle épinière. Le terme de « myélite » se rapporte à l’inflammation de la moelle épinière. « Transverse » décrit simplement la position de l’inflammation, c'est-à-dire dans toute la largeur de la moelle épinière.

Les attaques dues à l’inflammation peuvent endommager ou détruire la myéline, la substance isolante qui enveloppe comme une gaine les fibres des cellules nerveuses. Cette atteinte provoque dans le système nerveux des cicatrices qui interrompent les communications entre les nerfs de la moelle épinière et le reste du corps.  (+ info)

bébé en position transverse??? ?


à 29 sa mon bébé est en position transverse c'est à dire sur le dos à l'horizontale sur mon bassin! alors d'une les coups ou mouvement je douille!!! et de 2 je me demande si celle qui ont connu ça bébé c'est il tourné ou est ce que ça etait cesarienne d'office!

merkkiiii les filles!!
@jout/ catherine h c'est exactement ça mon uterus est un hamac!!!
@jout/ anae nn c'est ma 3eme grossesse mais jamais connu ça! c'etait des filles et là un ti mec peut etre que la difference est là je ne sais pas!!
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Bonjour !

Pareil pour moi ! lors de l'écho de mercredi (7ème mois), bébé était couché, tranquillement. Ses petits pieds sous mes côtes et sa tête, côté gauche. Je crois qu'il doit se mettre en place courant 7ème mois, donc, on va patienter encore un peu. Et puis, s'il ne veut pas, c'est pas bien grave non plus. Si ça doit être une césarienne, on partira pour ça ; on n'a pas le choix de toutes façons.  (+ info)

Tête en bas, siège, transverse, c'est les gènes qui décident?


http://www.lematin.ch/fr/tendances/bien_etre/par-la-tete-ou-le-derriere-en-premier-ce-sont-les-genes-qui-choisissent-comment-bebe-arrive_32-125412

d'après l'article ...oui....
Berny...alors elle risque d'avoir un bébé par siège aussi....d'après l'article...
mon fils était de traviole...bon...par chance...il sera jamais enceinte....lol
sans fondement...c'est juste basé sur l'étude sur 387 000 naissances !!!!! Mdr Domil....
Le British Journal of Medecin un journal pour bonnes femmes...mais bien sur.....tu t'es levée du pied gauche ou c'est l'heure d'été qui te convient pas Domil????
Laurène...mon fils était en transverse....et me shootait les côtes....jusqu'à ce qu'il sorte!!! Mon dieu comme c'était douloureux....mes côtes s'en souviennent encore....les tiennes? lol
Pasca...ma grand-mère a eut 6 enfants...dont des juju (bébés 3 et 4) et bébé 6 est né en siège.....et les enfants de bébé 6, les 2 sont nés en siège....space....
ho berny...je viens de voir ton ajout.....Désolée pour ta fille....je compatis....bon c'est malin...je pleure maintenant....désolé si j'ai remué des souvenirs...-
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ma fille c etait un siege (l ainee)

@ helas, pour notre malheur, notre fille ainee n aura jamais eue d enfant, elle nous a quitte a l age de 33 ans.

Berny.  (+ info)

Pourquoi le décollement du placenta en plein travail?


J'ai accouché il y a quelques semaines, une césarienne était programmée mais 3 semaines avant mon bébé est né par voie basse les pieds les premiers, il était en position transverse. Lorsque la tête est sortie en dernier, le placenta a suivi, il s'est décollé pendant l'accouchement. Résultat, notre trésor a manqué d'oxygène et les lésions au cerveau trop graves pour qu'il survive... Notre petit ange nous a quitté. Je cherche quelqun ayant vécu la même chose, je ne trouve rien sur le net sur le décollement placentaire PENDANT l'accouchement.
Merci infiniment.
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Je suis sincèrement désolée pour ce qui t'arrive...
Et je sais trop à quel point c'est dur de perdre son enfant.

Je n'ai pas de réponse à ta question, je te mets une étoile pour ton ange...  (+ info)

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